Partis faire un tour... à vélo

Accueil > Carnets de voyage TDM > Nouvelle Calédonie > Camping vue mer

Camping vue mer

Mercredi 21 et Jeudi 22 Fevrier, Poe

Nous sommes a peine reveilles ce matin quand le telephone sonne : ce sont Olivier et Gaelle, nos amis de Toulouse, qui nous font un petit coucou grace aux miracles de la technologie moderne (et a la concurrence acharnee des "boites" internet). Thibaut leur avait envoye un texto hier pour leur demander les informations necessaires a l’etablissement d’une procuration et ils ont propose de nous appeler. Cela fait tout drole de discuter ainsi (et en francais en plus) tout en imaginant que c’est le soir a Toulouse alors que nous nous levons tout juste. Nous echangeons les dernieres nouvelles, bien contents de pouvoir papoter un peu, cela change du mail. Nous partons ensuite pour le centre ville accomplir les quelques formalites qui nous restent. Tout d’abord le commissariat ou nous retombons sur notre jeune policiere d’hier et etablissons nos procurations respectives (merci Olivier, merci Pascal) en deux temps trois mouvements. Il ne nous reste plus qu’a esperer qu’elles parviendront a bon port chez leurs destinataires, mais au moins nous aurons fait notre devoir civique. Et il nous reste aussi a trouver pour qui voter, mais ca c’est une autre histoire... Nous faisons ensuite un detour par l’agence de voyage pour regler un probleme avec nos billets d’avion. Quand nous avons reserve nos vols, l’agence British Airways nous a automatiquement emis un retour Buenos Aires - Lyon via Londres pour voler sur leur compagnie sans que nous ne leur demandions rien. Seul probleme, quand nous avons voulu fixer une date pour le retour, il s’est avere que tous les vols Buenos Aires - Londres de tout le mois d’aout etaient complets et nous avons du changer notre itineraire pour rentrer via Madrid, ou les vols etaient encore disponibles. L’agence nous reclame maintenant plus de 100 euros pour cette modification : en resume, on nous vend un vol qui n’existe pas pour ensuite nous contraindre a payer pour prendre un vol qui existe, jolie operation. L’agence de Noumea que nous avons appele a la rescousse a fait ce qu’elle pouvait mais s’est heurtee a un refus de British Airways... Nous leur confions donc la mort dans l’ame nos billets, obliges de payer la modification et comptant bien reclamer a notre retour.

Nous voici enfin prets a quitter la ville, direction la brousse, la cote ouest sauvage et ses plages. Nous apprecions a nouveau le contraste entre l’ocean bleu vif et les terres rouges et vertes pelees qui le bordent, ces paysages sont vraiment magnifiques. L’hotel ou nous comptions loger est ferme, le gerant qui passait par la nous apprend qu’il aurait fallu appeler une semaine avant pour le reserver, aie, voila qui serait bien difficile pour nous qui ne savons pas ce que nous allons faire demain. Nous continuons donc la route direction Bourail, un peu plus loin que prevu, esperant pouvoir loger a nouveau a l’hotel situe sur la plage de Poe que nous avions adore il y a deux ans. Seule inquietude, notre Lonely Planet tout neuf ne le mentionne pas, ce qui est bizarre vu le peu d’hebergements en Nouvelle Caledonie. Arrives a la bifurcation, nous hesitons et, constatant que la pancarte de l’hotel est toujours la, decidons de tenter notre chance. Helas, 15 km plus loin, il ne reste qu’une palissade barricadee derriere laquelle on distingue vaguement un chantier a la place des bungalows dont nous revions. Que sont-ils devenus, mystere. Il est deja tard et nous ne savons pas trop ou aller quand nous croisons le camping de Poe, seul autre hebergement sur cette plage magnifique. A tout hasard, nous allons voir et decouvrons qu’ils louent des tentes, nous voila sauves nous qui n’avons aucun materiel de camping. Le gerant accepte de nous preter mousses et duvet, tout en ricanant sur l’utilite de ce dernier avec le temps chaud qui regne actuellement, c’est mal me connaitre vu que je suis toujours gelee ! Nous etablissons notre campement directement en surplomb de la plage avec vue sur le magnifique lagon d’un bleu incroyable. Nous qui avions renonce au camping faute de materiel sommes bien contents de cette opportunite de dormir berces par le bruit des vagues.

La journee de jeudi s’ecoule tranquillement sans que nous eprouvions le besoin ou l’envie de sortir de notre super camping avant le soir. Nous partons a la conquete du lagon, esperant gagner le recif pour y contempler corail et poissons. Malheureusement, nous avons largement sous estime la distance, apres une longue nage la barriere de corail parait toujours aussi inacessible et nous sommes contraints de faire demi tour. Nous pique niquons a l’ombre, quasi seuls sur cet immense terrain apres le depart de plusieurs campeurs ce matin (ca y est, fini les vacances, la rentree scolaire approche pour les Caledoniens !). Je ne me lasse pas de cette vue incroyable sur la mer a la couleur extraordinaire, une des plus jolies plages ou nous nous soyons baignes. En fin d’apres midi, nous combattons notre lethargie pour une petite promenade au belvedere surplombant la cote et le celebre bonhomme, ce rocher sculpte par les flots evoquant (avec beaucoup d’imagination) une tete humaine. Nous continuons la route jusqu’a la petite ville de Bourail, a l’ambiance de bout du monde toujours aussi particuliere. Le centre ville est si petit que je passe sans la voir devant la pizzeria que nous cherchons, la pensant beaucoup plus loin. Nous nous offrons un deuxieme film francais pour profiter de notre sejour ici, Indigenes, encore une fois un peu decevant car beaucoup trop academique a mon gout. Nous reprenons ensuite la petite route etroite menant a notre plage pour une derniere nuit tranquille sur notre plage paradisiaque. Demain fini les vacances (temporairement !), nous rentrons nous aussi a Noumea afin de recuperer nos billets d’avion samedi, avant la fermeture de l’agence.

Jour précédent : Retour en France ? Sommaire : Nouvelle Calédonie Jour suivant : D’ouest en est et vice versa