Partis faire un tour... à vélo

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Dernières formalités et en route

Jeudi 5 et Vendredi 6 Juillet, Salta

Finalement ce n’est pas si mal que nous n’ayons réservé la chambre que pour deux jours, cela nous force à repartir de cet endroit enchanteur avant d’y prendre définitivement racine ! Après une dernière matinée à profiter du jardin et de notre jolie chambre, nous descendons tranquillement au village attraper notre bus de midi... qui aura une heure de retard. Heureusement nous n’allons pas loin et en plus notre chauffeur rattrape le temps perdu en écourtant les arrêts, ce qui fait que nous arrivons en milieu d’après-midi comme prévu. Salta, nous connaissons déjà puisque voici notre troisième passage dans cette ville sympathique. Ce n’est donc pas pour le tourisme que nous sommes ici mais pour régler les derniers détails pratiques avant notre départ vers le nord-est de l’Argentine puis le Brésil. En effet, non seulement cette ville est bien agréable et nous sommes donc contents d’y passer la nuit, mais aussi c’est l’occasion de retrouver la "civilisation" après plusieurs semaines en Bolivie. Au programme donc, courses et envoi de colis, le temps nous est compté et nous ne chômons pas.

Nous commençons par réserver les billets de bus pour demain : départ 16h30 pour 18h de trajet (!) avec changement de bus en pleine nuit, ça promet. Nous avons hésité à passer par Tucuman pour profiter de lignes plus fréquentées avec peut-être des bus plus confortables mais le long détour que cela représentait nous a dissuadés. Nous verrons bien, espérons que nous pourrons dormir un peu quand même. Vite, vite, nous filons ensuite chez le seul bouquiniste vendant quelques livres d’occasion en anglais que nous avions repéré la dernière fois, histoire de délester nos sacs de quelques bouquins déjà lus. Je regrette l’Asie et ses bookshops partout, pas facile de trouver de quoi lire ici, il ne faut pas être très difficile et je profite de chaque occasion pour renouveler un peu ma bibliothèque (dont Thibaut dirait qu’elle est bien trop conséquente puisque nous transportons en moyenne 8 ou 9 livres... mais on n’est jamais trop prudents !). Le seul guide du Brésil sur lequel nous réussissons à mettre la main est un Guide du Routard d’il y a quelques années... en italien ! Ma foi, cela fera l’affaire, nous devrions comprendre suffisamment pour nous débrouiller. Un apéro en terrasse sous le soleil estival de ce mois de juillet (qui est pourtant l’équivalent dans l’hémisphère sud de notre mois de janvier) sera notre récompense pour le soir.

Vendredi matin, nous nous attaquons aux choses sérieuses : l’envoi d’un colis. Nous commençons à être bien rodés maintenant, mais chaque pays réserve toujours son lot de surprises. Ici il faut d’abord trouver le bon bureau dans la poste, ensuite ressortir acheter un paquet en carton (ça nous savions déjà après notre expérience à Mendoza et cette fois avons deviné qu’il fallait s’adresser à un petit stand à côté de la poste). La surprise c’est qu’il faut impérativement, ne cherchons pas à savoir pourquoi, que le colis soit emballé dans du papier kraft. Aïe, la poste ferme à midi, il est 11h30, il nous faut donc ressortir en courant, acheter une feuille de papier au même kiosque décidément bien pratique, retourner au bureau où nous mendions ciseaux et scotch à un autre client et emballer tant bien que mal le paquet. Ouf, juste à temps, l’employée accepte notre colis dûment tamponné par les douanes, mission accomplie !

Dernière étape au cybercafé pour graver des CD de photos et soulager un peu mes cartes mémoire bien pleines, décidément la vie de voyageurs au long court n’est pas de tout repos. Il nous reste le temps de nous offrir une monstrueuse parillada dans notre restaurant préféré, déjà testé et approuvé. Avec la quantité de viande que l’on nous apporte sur notre barbecue personnel, nous n’aurons pas besoin de beaucoup manger dans le bus ce soir, nous voilà calés pour tout le voyage. Finalement, nous sommes contents de regagner notre bus en fin d’après midi : enfin, nous allons pouvoir nous assoir et nous reposer un peu, ouf ça fait du bien.

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