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Ile tropicale 2, le retour !

Samedi 9 septembre, Iles Perhentian, Coral Bay

Le ballet des bateaux deposant leurs touristes !

Ce matin, nous partons enfin pour les iles Perhentian. Ce n’est pas que nous nous ennuyions, mais apres les dernieres journees de transport assez longues et surtout la chaleur etouffante, nous commencions a nous languir de pouvoir nous poser un peu au calme, de preference sur une plage de reve (et oui, on y prend vite gout !). Leves a 7h, nous partons a 8h en taxi pour le port d’embarquement pour les iles, que nous atteindrons a 9h, bien contents d’etre arrives car le chauffeur du taxi a de legeres tendances a se croire sur un circuit de Formule 1 ou le but est de doubler tous ses concurrents. Nous devons normalement prendre le bateau de 9h30 (grace a notre ami l’as du volant, nous sommes en avance) mais apprenons en arrivant a l’agence qu’il partira "vers 9h30". Bon, c’est pas grave, c’est l’Asie, il faut s’habituer, et puis on est en vacances. Nous passons le temps en regardant les photos et tarifs des hotels afin d’effectuer LE choix strategique qu’il nous reste a faire : choisir notre plage. En effet, l’archipel des Perhentians est compose de 2 iles principales, la grande et la petite (jusque la c’est facile), dont chacune possede plusieurs plages, accessibles seulement par bateau ou par des sentiers plus ou moins pratiquables dans la jungle. Comme les plages et leur ambiance sont assez differentes, le choix est difficile et il s’agit de ne pas se tromper. Nous trichons un peu car comme nous prevoyons de rester au moins 5 jours, nous pensons changer de plage au milieu, histoire d’en essayer plusieurs. Un peu avant 10h, nous gagnons le ponton d’embarquement ou nous devons rejoindre un certain M. Babu (prononcer Babou), capitaine du bateau qui doit nous emmener. Comment nous le reconnaitrons, mystere, mais nous ne nous inquietons pas trop, le bateau ne partira vraisemblablement pas sans nous. Au ponton, plusieurs minuscules bateaux, ressemblant plus a des barques de peche qu’a de veritables embarcations sont alignes les uns a cote des autres mais ne semblent pas decides a partir. Au bout d’un quart d’heure, une certaine agitation se fait sentir, nous identifions notre bateau et montons a bord avec quelques autres touristes. 10h15, le pilote demarre son moteur et s’eloigne de la jetee... quand soudain son telephone portable sonne ! Nous restons alors arretes a une dizaine de metres de la jetee pendant quelques minutes, nous demandant ce qu’il se passe (zen, restons zen !) avant de faire demi tour pour nous amarrer a nouveau au ponton. Apparemment l’agence de voyages a trouve de nouveaux touristes a embarquer et a voulu rentabiliser son bateau au maximum. Apres avoir charge 4 ou 5 passagers supplementaires, nous partons enfin ou plutot nous decollons : la frele barque de peche est munie d’un enorme moteur de hors bord et nous filons sur l’eau a une vitesse impressionnante. L’interet de gaspiller ainsi du carburant et d’investir dans un tel moteur (qui nous fera gagner bien 2 minutes sur une traversee qui en dure 30) alors meme que nous venons de perdre 20 minutes a tournicoter dans le port, nous parait obscur... mais bon, il doit y avoir une logique a tout ca ! Comme d’ailleurs il doit y avoir une logique dans l’ordre des arrets du bateau : soit 15 touristes a deposer sur 5 plages differentes dans un ordre aleatoire. Apres de longues minutes de reflexion a se gratter la tete d’un air mecontent, notre capitaine semble trouver une solution a l’enigme. Nous sommes les premiers a descendre... dans une seconde barque plus petite, le bateau ne pouvant approcher a cause des coraux. Bien sur, le pilote de cette 2e barque nous demande quelques roupies pour le transfert, qu’il nous fait payer avant d’arriver a la plage (sinon il nous jette a l’eau avec nos sacs ?).

Coral Bay sous l’orage

Nous etudions la plage quelques instants avant de jeter notre devolu sur un hotel situe tout au bout, dans sa partie la plus jolie et surtout la plus calme. Bien que la plage soit minuscule et encore sauvage (4-5 hotels et 3 restaurants), certains jugent indispensables a l’ambiance de passer de la musique en continu pour attirer le client, et nous nous passons bien de ce genre de bonus. Nous choisissons un petit chalet tout en bois dont la terrasse donne directement sur la plage et avons la surprise de decouvrir qu’il est a moitie prix par rapport a ce qui etait indique ! Nous n’avons plus qu’a enfiler les maillots de bain et parcourir 3 pas pour nous jeter a l’eau.

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